Psychothérapie adolescents

 

La psychothérapie pour adolescents est plus souvent demandée par les parents inquiets pour leur enfant que par l’adolescent lui-même. Aussi, les parents peuvent être reçus avec ou sans l’adolescent. Parfois, l’échange avec le psychologue suffit pour assurer les parents. Cela peut leur permettre de prendre conscience de ce qui échappe à leur compréhension et améliorer la situation.  Parfois toutefois, l’adolescent est en souffrance et a besoin d’aide. Quelquefois il ressent ce besoin, mais il peut aussi s’opposer à l’idée de rencontrer le psychologue. Les parents peuvent, là aussi, consulter seuls pour réfléchir sur les moyens qu’ils ont à leur disposition pour faire évoluer la position de leur enfant et l’aider à venir dans le soin.

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Maria Hejnar Psychologue et Psychothérapeute pour adolescent à Paris 7ème Accueil, consultation et psychothérapie adolescents

Quand demander une psychothérapie pour son adolescent

L’adolescence est un passage délicat entre l’enfance et l’âge adulte. Le remaniement important du psychisme dû aux changements corporels, à l’apparition parfois brutale des pulsions sexuelles et à la perte des idéaux de l’enfance constitue l’essence de la « crise » adolescente. Ce processus psychique que tout adolescent traverse peut être relativement bien négocié. Pour certains adolescents cependant, le changement s’avère difficile à assumer. Il provoque des angoisses et les mène vers des impasses, par exemple des mouvements dépressifs insurmontables entraînant l’échec scolaire. La crainte voire le refus d’accéder au monde adulte provoque des comportements d’auto-sabotage ou le refuge dans la drogue ou dans le jeux. Les prises de risque et les agis, modes d’expression des conflits et des angoisses privilégiés à cette période de la vie, témoignent d’un profond malaise psychique qu’il ne faut pas banaliser.

Difficultés dans les apprentissages scolaires, perte d’intérêt, addictions, repli sur soi, autant de signes qui inquiètent les parents. Ils peuvent alors consulter seuls, sans l’enfant, pour analyser avec le psychologue la situation, pour comprendre et pour se rassurer. Il vaut mieux ne pas laisser perdurer des difficultés pouvant constituer un achoppement du processus de développement. L’adolescent et/ou les parents peuvent rencontre un psychologue pour faire le point de la situation.

Quand faut-il s’inquiéter ?

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Jeune Yehudi Menuhin devant son violent

Lorsque vous voyez votre enfant triste, désinvestissant l’école, ne pouvant pas se concentrer, s’isoler ou encore cesser de manger, vous pouvez vous sentir impuissant, en colère ou désespéré. C’est alors le moment d’aborder ces difficultés avec un professionnel. L’échange avec un psychologue pour adolescents peut vous aider à tenir la position adéquate face à l’adolescent cherchant ses limites ou présentant les signes de malaise.

Lorsque l’adolescent présente déjà des symptômes, ou quand il est envahi par des questions existentielles un psy peut l’aider à mettre des mots sur ce qu’il ressent. En cas de conflits à la maison autour de l’école, de la consommation des écrans, du cannabis ou de l’alcool, un psychologue peut aider à négocier et clarifier les limites. Face au mal-être qui persiste chez un adolescent, les parents peuvent osciller entre la dramatisation, avec un effet anxiogène sur l’adolescent ou la banalisation. La rencontre avec un professionnel pourra favoriser la prise d’une bonne distance face aux soucis de leurs enfants.

Comment se passe une psychothérapie avec les adolescents ?

Selon la problématique, le thérapeute peux recevoir seul pour un accompagnement ponctuel ou pour une psychothérapie régulière. La rencontre de l’adolescent avec ses parents en présence d’un tiers – médiateur est également appropriée dans certaines situations. En effet, le dialogue est plus facile dans un espace d’écoute neutre et bienveillant. Cela peut amener la compréhension et aider à dénouer un certain nombre de situations bloquées.

Dans certaines situations, le thérapeute peut recevoir l’adolescent avec d’autres membres de la famille, la fratrie ou les grands parents.

Je travaille en réseau avec d’autres professionnels de santé : les médecins de ville, les centres spécialisés, les orthophonistes, les psychomotriciens, la psychiatrie de secteur, ainsi que les associations. Je propose donc une prise en charge s’inscrivant dans une approche pluridisciplinaire en fonction de difficultés.

Le psychologue respecte le secret professionnel mais peut restituer aux parents les éléments clés de la problématique de l’adolescent sans dévoiler les détails.

Signes inquiétants et symptômes

Chaque adolescent traverse des moments de fragilité, de doutes et de questionnements identitaires. Il peut alors manifester quelques signes de mal être.

Comment distinguer une souffrance passagère et naturelle à cet âge de ce qui relève d’une pathologie et nécessite des soins ou une thérapie ?

Comment repérer certains signaux d’alerte pour lesquels il est préférable de consulter ?

Quand est-ce que les difficultés typiques de l’adolescence doivent alerter ?

 

Les difficultés qui inquiètent les parents le plus souvent sont liées au

  • Troubles du comportement alimentaire: anorexie, boulimie, hyperphagie.
  • Anxiété, et notamment des phobies et le refus scolaire.
  • Difficultés relationnelles : repli, conflits familiaux, opposition, harcèlement scolaire.
  • Utilisation excessive des écrans.
  • Difficultés liées au travail scolaire.
  • Certains adolescents présentent des douleurs récurrentes sans substrat organique décelable, il s’agit alors de la somatisation. La somatisation est fréquente chez l’enfant et l’adolescent car c’est un moyen par lequel s’exprime la tension psychique chez des jeunes. Le développement du langage ne permet pas encore la verbalisation de la souffrance psychique et la douleur se manifeste donc au niveau corporel.

 

Parent – soutien nécessaire d’un adolescent en crise

La période de l’adolescence est un moment de transition difficile, dans lequel les moyens utilisés pour répondre à ses besoins et répondre aux autres ne fonctionnent plus, alors que de nouvelles stratégies n’ont pas encore été développées ou il n’en existe que quelques-unes.

De cette délicate transition dérivent plusieurs incohérences dans le comportement, dans la pensée, dans les réactions des jeunes. Elles permettent d’expliquer le caractère parfois inapproprié de réactions des adolescents et même leur violence.

Les jeunes évoluent mais les attentes de l’environnement à leur égard évoluent également.

C’est une période où ils ressentent beaucoup de pression et une sorte d’hypersensibilité.

Par conséquent, la connaissance des mécanismes de développement, de la spécificité des conflits et des problèmes qui accompagnent l’adolescence et la compréhension des causes du comportement des adolescents sont très importantes.

Les comprendre nous permet d’éviter d’adopter des contre-attitudes, de ne pas sous-estimer les difficultés qu’ils vivent. Comprendre les ados contribue à garder un bon contact et pouvoir proposer le soutien pour les accompagner dans cette période.

 

Psychothérapie adolescents – Qui consulter

Les séances ont lieu au cabinet dans le 7è arrondissement de Paris mais peuvent aussi se dérouler par visio.

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Qui consulter pour aider son ado ?

Comment accompagner les adolescents en souffrance ?

Pour trouver les réponses à ces question lisez : En savoir plus sur la psychothérapie pour adolescents

Qu’est-ce que l’adolescence ?

À l’âge de 11-13 ans, les enfants entrant au début de l’adolescence suite à la poussé pubertaire. Les enfants pubères commencent à percevoir et à comprendre plus profondément la réalité, à délaisser les illusions des adultes « parfaits ». Ils commencent à remettre en question les idées reçues de leurs parents et des autres adultes ainsi que leurs jugements et leurs actions.

Par conséquent, ils provoquent volontiers des situations dans lesquelles cette perfection des adultes est mise à l’épreuve : ils testent les connaissances des parents et des enseignants, mettent à l’épreuve leur stabilité émotionnelle. Ils provoquent afin de vérifier les informations obtenues lors de leur éducation antérieure.

En effet, ils viennent d’entrer dans la période de préparation à l’âge adulte. Les changements hormonaux s’accompagnent d’émotions fortes voire extrêmes. Leurs nouveaux besoins et attentes provoquent l’apparition des conflits intérieurs. Toute cette situation nouvelle les met dans l’obligation de redéfinir leur identité ce qui les pousse à s’opposer aux adultes.

Paradoxalement, les fortes tensions accumulées trouvent souvent l’exutoire dans les comportements infantiles.

Changement de cap nécessaire

Par conséquent, les méthodes éducatives opérantes auparavant et les attitudes parentales efficaces dans l’enfance s’avèrent inutiles et échouent. Les parents sont alors  obligés de changer de cap.

À ce stade, les adolescents ont avant tout besoin d’être compris et acceptés et d’avoir un sentiment de sécurité de la part des adultes.

Ces besoins peuvent être satisfaits par l’écoute et la parole authentique et vraie. Écouter vraiment ce qu’ils disent, en prenant leurs problèmes au sérieux les rassure. Les adolescents qui mettent les adultes à l’épreuve, cherchent une limite et ils doivent impérativement la trouver. Les parents doivent s’opposer fermement et systématiquement aux comportements inacceptables, en fixant des limites claires, en définissant des règles raisonnables et compréhensives. Cependant imposer des punitions et les restrictions doit respecter la dignité de l’adolescent.

Les parents sont parmi les premiers à reconnaitre véritablement l’autonomie et l’individualité de leur ado.

 

Me voilà grand

À l’âge de 14-15 ans, la puberté atteint son point culminant. C’est le moment où les adolescents se tournent définitivement vers leur groupe de pairs. A partir de ce moment, ils se concentrent sur l’acceptation et la sympathie du groupe, sur la capacité d’établir des relations avec les autres. Pour gagner l’approbation de leurs pairs, ils peuvent se comporter de manière inhabituelle, arrogante, risquée et provocatrice.

L’autorité des adultes ne marche plus, sauf avec certaines personnes et principalement en contact individuel. Les ados affichent alors une volonté bien distincte et qu’ils cherchent à imposer aux parents. Mais cette revendication d’autonomie et d’indépendance arrive bien trop tôt dans la société d’aujourd’hui qui demande des études longues et contraint les jeunes à rester dans l’état de dépendance économique très longtemps.

Cet âge est aussi une période de concentration claire et démonstrative sur soi-même, de satisfaction de ses propres besoins et de mépris des autres. L’égocentrisme développemental, naturel et passager de l’adolescence est confronté aux premières déceptions douloureuses liées à la perception de sa propre imperfection.

Le reflet de ces processus est visible dans la démonstration de méfiance envers les adultes, ainsi que dans le rejet de leur autorité, dans l’insatisfaction, la réticence, l’indifférence. La douleur narcissique peut provoquer les manifestations de la méchanceté, de la moquerie, l’excès de critique, le négativisme qui ont alors une fonction défensive mais ne doivent pas s’installer durablement.

 

L’intérêt pour la sexualité

Un intérêt nouveau pour l’érotisme les embarrasse et la sexualité fait peur. Dans un premier temps, cet embarras et cette peur sont de bon aloi. Les adolescents gagnent en prenant du temps à découvrir la sexualité dans des bonnes conditions et avec des pairs murs et responsables. L’autre fait peur, d’autant plus qu’il est différent de soi. C’est pourquoi, dans un premier temps, les relations intimes sont plus faciles avec les amis du même sexe. Cela est généralement passager.

Les adolescents ont alors besoin de la discrétion, du respect pour leurs questionnements et de la compréhension des difficultés qu’ils rencontrent. Un soutien respectant leur autonomie et leurs limites, leur disponibilité à parler, peut les aider dans la résolution des conflits et des problèmes.

Les adolescents doivent alors être accompagnés discrètement et avec tact. En les respectant, les adultes créent des conditions permettant d’acquérir, en faisant ses propres expériences, de l’autonomie et de l’autodétermination. Ils apprennent alors à faire face et à assumer la responsabilité de leurs actes.

 

Que faire pour soutenir son adolescent ?

Voici ce qui dans le comportement adulte favorise la résolution adaptative des conflits d’adolescence par les adolescents :

Les adultes ont besoin d’avoir des informations et des connaissances sur les périodes de développement individuel de l’enfant et de l’adolescent et sur les processus qui s’y déroulent.

Ces connaissances leur donnent la compréhension des besoins, des comportements et des réactions de l’adolescent. Il a alors conscience et se souvient constamment que des comportements de l’adolescent ne me sont pas destinés personnellement. Ces comportements résultent du processus qui se passe à ce moment chez l’ado, dans cette situation dans lesquelles il se trouve.

Une communication ouverte, claire, honnête et authentique. Lorsque l’adulte est à l’écoute de l’adolescent, lorsqu’il reste en contact authentique avec lui, lorsqu’il lui parler avec respect, l’adolescent se sent soutenu et apaisé.

Formulaire de contact

Psychothérapie adolescents en France

Prise en charge de la souffrance des adolescents et jeunes adultes

Le 7 mai 2017 apparaissait dans le Journal officiel de la République française (JORF n°0108) le décret n° 2017-813 relatif à la prise en charge des adolescents et jeunes adultes en difficulté psychique.

Un décret ouvre dans quelques  villes et départements français une expérimentation visant à améliorer la prise en charge psychologique des adolescents et jeunes adultes de 11 à 21 ans.

Les médecins traitants, les pédiatres et les médecins scolaires (mais pas les psychologues scolaires) pourront prescrire à des jeunes des consultations de psychologues libéraux ayant adhéré à la charte de cette expérimentation. Un maximum de 12 consultations pourra être remboursé par la Sécurité sociale.
Le jeune et les parents devront donner un consentement éclairé pour entamer la série de séances.  Ils pourront demander à changer de psychologue en cours de psychothérapie.

Les jeunes présentant des troubles psychiatriques ou des idées suicidaires seront exclus de cette expérimentation afin d’être pris en charge en psychiatrie. Le dispositif est coordonné par la Maison des adolescents du territoire concerné.

La situation dramatique en psychiatrie et notamment en pédopsy permettra-t-elle de prendre en charge correctement les adolescents en France et proposer la psychothérapie adolescents ?

Psychothérapie adolescents à Paris

Sur le site du psychologue Paris, les parents, les thérapeutes et autres professionnels peuvent voir comment la psychologie et psychothérapie adolescents peuvent aider les adolescents à se libérer de l’anxiété, des phobies ou des symptômes obsessionnels-compulsifs. Si vous avez des questions, ou si vous êtes un professionnel vous pouvez apprendre à les aider à y arriver.

Pour tout renseignement au sujet de la consultation ou d’une psychothérapie pour un adolescent, n’hésitez pas à prendre contact avec Maria Hejnar – Psychologue Paris 7

 

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